Ça faisait un bout de temps que je n’avais pas fait de randonnées dans les Laurentides, alors ce fut avec beaucoup de plaisir que j’ai pris la route un dimanche matin ensoleillé vers le Centre de plein air de l’UQAM. Mon but : me rendre au sommet de la Tête Blanche afin de suivre un sentier qui fait partie du défi 75S auquel je suis inscrite.
C’est drôle, parce que j’ai étudié à l’UQAM, mais jusqu’à tout récemment, je ne savais pas du tout que mon alma mater avait un centre de plein air dans les Laurentides. Celui-ci est aménagé sur les rives de la rivière Archambault à Lac-Supérieur, non loin de Mont-Tremblant. Le centre offre des chalets, des sites de camping et plus de 25 kilomètres de sentiers de randonnée.
Le sentier qui mène au sommet de la Tête Blanche est situé du côté nord du chemin du Lac Quenouille. Les étudiants de l’UQAM peuvent accéder gratuitement au centre, mais comme je ne suis plus une étudiante depuis bien longtemps, j’ai payé mon accès journalier et je me suis lancée sur le sentier.

Il est possible de se rendre au sommet de la Tête Blanche en suivant une boucle de 9 kilomètres qui traverse une jolie forêt de feuillus. Il faut tout d’abord suivre le sentier La Grise, un sentier qui monte dès les premiers mètres. Le sentier était rocheux par endroits, mais rien de trop compliqué. Et comme souvent sur les sentiers des Laurentides, on croise par endroits de gros blocs erratiques.
Le sentier La Grise passe près d’un chalet où un groupe de gens commençaient tranquillement leur journée, mais à part ça, le sentier est resté bien tranquille pendant toute ma randonnée (j’y ai croisé une seule randonneuse).
Il m’a aussi semblé que le sentier n’avait pas tant d’indications. Il y avait bien quelques balises ici et là, mais au cours du premier kilomètre, je me suis demandé à quelques reprises si j’allais dans la bonne direction, et si j’étais sur le bon sentier.

Heureusement, j’ai finalement croisé une signalisation indiquant que j’étais bel et bien toujours sur le sentier La Grise. Puis, après près de deux kilomètres, je suis arrivée à l’intersection avec le sentier de La Tête Blanche, et j’ai emprunté celui-ci.
Curieusement, même si ce sentier porte le nom de la montagne vers laquelle je me dirigeais, ce n’est pas celui qui mène au sommet. Ce sentier effectue une boucle sur le flanc de la montagne, et revient éventuellement vers le sentier La Grise. Il m’a semblé bien moins fréquenté que le sentier que je venais de quitter, et je perdais à l’occasion sa trace sous les feuilles.

Le sentier est resté relativement plat pendant un bout de temps, puis il s’est mis à grimper assez rapidement. Après une bonne montée, je suis arrivée à l’intersection d’un autre sentier, le circuit du Sommet, une boucle qui me mènerait au sommet de la montagne.
La montée a été continue à partir de ce point. Sans être extrêmement difficile, elle m’a tout de même semblé longue. Il faisait aussi très chaud et les moustiques étaient assez voraces, donc j’espérais avoir droit à une bonne brise au sommet.

Sauf que… sauf que j’ai été un peu déçue quand j’ai atteint le sommet. J’imagine qu’il y a quelques années, la vue était un peu plus dégagée, mais à mon passage, il n’était pas possible de voir grand-chose du paysage laurentien.

Mais j’avais quand même atteint le sommet de la Tête Blanche, à environ 700 mètres d’altitude. C’est quand même pas mal! Et quelques mètres plus loin, alors que le sentier entamait sa descente, la vue s’est un peu dégagée permettant d’apercevoir un peu le paysage montagneux de Lac-Supérieur.

La descente n’a pas été trop difficile (le sentier était sec et donc facile à naviguer rapidement en descendant). J’ai éventuellement rejoint à nouveau le sentier La Grise. Il est possible de rallonger sa randonnée en suivant ce sentier jusqu’au sommet de la Montagne Grise (techniquement, il est même possible d’effectuer une longue randonnée jusqu’à la Montagne Noire via le réseau Inter-Centre), mais j’avais atteint mon objectif pour la journée, et je suis sagement revenue vers mon point de départ.
En tout, ma randonnée a totalisé un peu plus de 9 kilomètres, avec dénivelé vertical de 487 mètres. Je n’avais peut-être pas eu droit à une vue majestueuse au sommet de la montagne, mais j’ai pu profiter pleinement de la tranquillité du sentier et de la beauté de la forêt laurentienne!
***Le sentier du sommet de la Tête Blanche fait partie du défi 75S, un défi de randonnée géré par Rando Québec. Pour en apprendre plus sur le défi ou pour suivre ma progression, visitez ma page.***
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