Après une première randonnée réussie au Robert Moses State Park à Massena dans le cadre du défi Great 8, j’ai décidé de profiter du fait que j’étais de l’autre côté de la frontière américaine pour faire une autre randonnée du défi. Alors j’ai continué à conduire le long du fleuve Saint-Laurent, en mettant le cap sur la réserve faunique de Wilson Hill à Louisville, quelques kilomètres plus loin.
Si j’avais déjà entendu parler du Robert Moses State Park avant de le visiter, je ne connaissais pas du tout la Wilson Hill Wildlife Management Area. Je ne savais donc pas exactement à quoi m’attendre. L’entrée des sentiers se trouve tout au bout d’un chemin de gravier, près de la rive du Saint-Laurent. En arrivant, j’ai pris le temps d’admirer le fleuve pendant quelques minutes. Qu’on se trouve du côté canadien ou américain, il est toujours majestueux.

Un couple de randonneurs quittait le sentier au moment où j’arrivais. « It’s buggy! » m’ont-ils prévenue. Je les ai salués et me suis lancée dans la réserve faunique.

Tout comme le Robert Moses State Park, la Wilson Hill WMA fait partie des sentiers proposés dans la catégorie Nature Nuts (Fous de la nature) du défi Great 8 du St. Lawrence County. Les sentiers de cette catégorie mettent en valeur des lieux qui permettent d’observer la faune et la flore de cette région du nord de l’état de New York.
La Wilson Hill WMA est une zone protégée de 3 434 acres qui comprend des terres humides en bordure du fleuve Saint-Laurent. Il s’agit d’un lieu de nidification important (pour les outardes, entre autres), et il est possible d’y observer plusieurs différentes espèces d’oiseaux aquatiques lors des périodes de migration.

On y retrouve deux sentiers de randonnée, le sentier Rustic et le sentier Nichols, qui ensemble forment une boucle d’un peu plus de 4 kilomètres. J’ai décidé de suivre tout d’abord le sentier Rustic, qui, comme son nom l’indique, est un sentier plus étroit et plus rustique (un sentier comme je les aime!).
Eh bien, le couple rencontré plus tôt ne mentait pas : les moustiques et les mouches à chevreuil étaient sortis en force. Je pouvais à peine ralentir sans me sentir dévorée. J’ai donc pressé le pas, ce qui est un peu dommage parce que la forêt me semblait bien jolie.

J’ai l’impression d’avoir atteint le sentier Nichols en un temps record. J’ai pu prendre un peu plus mon temps pour apprécier celui-ci, parce que les points d’observation près de l’eau m’ont offert un moment de répit des insectes. Comme nous ne sommes pas en période de migration, le marais m’a semblé bien tranquille, mais j’imagine qu’au printemps ou à l’automne, l’endroit doit être un vrai paradis pour les amateurs d’ornithologie.

J’ai à nouveau bravé les insectes afin de regagner ma voiture. Pas les conditions idéales pour une randonnée, mais je suis bien contente d’avoir pu explorer un endroit que je ne connaissais pas, et d’avoir fait une autre randonnée du défi Great 8!
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