Je continue ma visite des aires de conservation de l’est ontarien! Cette fois, j’ai mis le cap sur le sud de la région et je suis allée visiter l’aire de conservation de la forêt Two Creeks près d’Iroquois. Et je dois avouer que c’est sans doute ma préférée de toutes celles que j’ai visitées jusqu’à maintenant.
La forêt Two Creeks est située entre les communautés de Morrisburg et d’Iroquois, non loin du fleuve Saint-Laurent dans le sud-est de l’Ontario. Elle compte un sentier de 4 kilomètres, des tableaux d’interprétation et une variété d’écosystèmes propres à ceux des basses-terres du Saint-Laurent.
C’était peut-être la douce lumière du matin, les couleurs vives du printemps ou le fait que je passe beaucoup trop de temps à la maison dernièrement, mais dès les premiers mètres sur le sentier, la forêt Two Creeks m’a semblée comme sortie tout droit d’un conte de fée.

Bon d’accord, j’exagère un peu, mais la forêt est particulièrement jolie avec ses jeunes érables argentés, ses deux ruisseaux que le sentier traverse à quelques reprises (d’où son nom – Two Creeks) et ses nombreuses fleurs printanières.

La forêt comprend de nombreux écosystèmes. En plus de sa plantation d’érables argentés, on retrouve une plantation de conifères, des milieux humides et un pré. Les panneaux d’interprétation expliquent l’importance de chacun de ces habitats pour la faune et la flore locale.

On retrouve aussi dans la forêt quelques vieux chênes, dont certain ont plus de deux cents ans! Ces chênes étaient donc présents à l’époque de la Guerre de 1812, dont certaines batailles ont eu lieu dans les environs. Les érables argentés, eux, sont plus récents. Ils ont été plantés dans les années 90 par la papetière Domtar dans le but d’être récoltés. Domtar a depuis fermé son usine à Cornwall et les arbres sont désormais protégés au sein de l’aire de conservation.

Et la randonnée, elle? Le sentier était particulièrement boueux lors de mon passage, mais rien ne se comparant à ma randonnée de la semaine précédente à l’aire de conservation Robert Graham. Sinon, c’est une randonnée plutôt facile, sur un terrain majoritairement plat. Contrairement aux autres aires de conservation que j’ai visitées jusqu’à maintenant, le sentier est bien balisé et des flèches indiquent la direction à suivre et le nombre de kilomètres parcourus.

Bref, une belle découverte et un endroit où j’ai bien l’intention de retourner!
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